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Yannick Sevrée

Présentation :

Interview de Yannick Sevrée, CPN depuis 31 ans, membre et fondateur du Club Jeunes Nature Animaux (CJNA) à Marolles (41) dans la région Centre Val de Loire.

Interview :

Pour les nouveaux adhérents qui ne vous connaissent peut-être pas, pouvez-vous nous raconter votre parcours au sein du mouvement CPN ?

J’ai découvert le mouvement CPN en 1991, par la candidature du CPN l’Ours à l’organisation des Rencontres Internationales des fêtes CPN à ONZAIN dans le Loir-et-Cher (41). Suite à cela le Club Jeunes Nature Animaux (CJNA Marolles) est devenu adhérent à la FCPN. Cet esprit me plaisait beaucoup car c’était une ouverture sur les autres clubs mais également sur le plan international avec pour même objectif : Connaître et Protéger la Nature. Puis je me suis pris au jeu avec l’équipe du CJNA et nous avons organisé deux Rencontres Internationales en 2001 et 2013, sans oublier que j’ai toujours participé avec le CJNA aux rencontres depuis 1993.

C’était comment les CPN au début du mouvement ?

Nous faisions avec nos moyens, avec enthousiasme, dans la convivialité, avec liberté dans nos petits clubs nature pour aller observer, découvrir, apprendre, vivre des expériences et préserver notre nature.

S’il ne devait y en avoir qu’un, quel serait votre meilleur souvenir de CPN ?

Le grand chantier de restauration du lit de la Cisse, lors des XIVes Rencontres Internationales à Marolles en 2013. C’est 350 jeunes participants à la création de méandres, c’est à la force des bras, armés de pelles et de pioches, qu’ils ont chargé 110 tonnes de pierres et 500 tonnes de terre dans des brouettes pour les déverser dans le cours de la Cisse, sans oublier les 450 pieux plantés sur les berges. De plus, pour acheminer les jeunes écologiquement du camp de base au chantier, 350 vélos nous ont été prêtés pour réaliser les 12 km aller et retour. Une bien belle opération écologique dans ces zones humides pour améliorer la diversité biologique.

Votre passage chez les CPN a-t-il eu un impact sur votre parcours de vie ?

Oui bien entendu, en aucun cas au moment de la création du CJNA, je n’aurais imaginé partir en Pologne (1 échange) et ensuite en Roumanie (4 échanges) avec les jeunes, ni mettre en place des séjours entre les clubs dans l’ensemble des régions de France, pour enrichir nos connaissances, découvrir ce que chacun réalise comme actions et les mettre en commun, afin que la biodiversité ne soit pas mise en danger. Tout cela grâce à nos rencontres interclubs des CPN !

Avez-vous pu observer une évolution du mouvement au fil des années ?

Oui l’évolution des différents outils pédagogiques, un réel besoin pour les animateurs de nos clubs comme récemment le projet « BOUGE-TOI POUR LA NATURE », développé par la Fédé, un vrai succès auprès des adolescents. Une action qui je pense correspond à leurs demandes de vivre des actions de préservation de nos milieux naturels ensemble comme des aventuriers.

Pour vous, c’est quoi être CPN aujourd’hui ?

C’est un groupe, c’est un club, c’est une famille, ce sont des bénévoles avec toute la même volonté de vouloir faire ensemble pour notre planète qui en a vraiment besoin, car il suffit de comprendre toute cette évolution lorsque dame nature se fâche par le réchauffement climatique. A chacun d’entre nous de préparer nos jeunes qui seront les futurs acteurs pour la protection de notre environnement naturel et de notre biodiversité. Mais je terminerai cette interview par un hommage à Jean-François DUTHEIL et Raoul MAYOT. Chacun m’a apporté son éveil avec beaucoup d’humilité et le sens des valeurs, ils ont été très investis dans le développement du mouvement CPN. Merci à vous deux.